Corona virus en Afrique: laissez nous tranquilles.

Covid 19 en Afrique : laissez-nous tranquilles.

A y’an bla an ka tamin0

A y’an toy, a y’an bla.

Depuis quelques temps on assiste à de très fortes pressions sur la réponse africaine à la pandémie du Covid 19 ou coronavirus. Les gens qui avaient prédit des milliers,  voire des millions de morts en Afrique sont étonnés et maintenant on le constate inquiets de ne pas observer  la catastrophe annoncée.

Comment nos hôpitaux sous équipés avec des personnels démotivés et souvent mal formés arrivent-ils à faire face à la situation, à faire des guérisons alors que les services de santé en occident croulent sous les morts.

Alors les blancs qui croyaient tout connaître, tout savoir s’interrogent s’indignent qu’on utilise hydroxy-chloroquine, l’artemésia et d’autres plantes sans leur permission.

Comment ça depuis quand un noir peut-il être plus efficace que blanc ?

Alors on nie l’évidence, l’hydroxychloroquine n’est pas efficace malgré les résultats, l’artémesia est une potion de grand-mère sans aucune efficacité même si la Chine affirme avoir obtenu des résultats positifs en l’utilisant dans la lutte contre le Covid 19.

Quid des avis positif des chercheurs africains, d’ailleurs est-il prudent de croire aux capacités scientifiques de chercheurs noirs ?

Malgré l’urgence absolu l’OMS au service d’on ne sait quels lobby pharmaceutique continue de dénoncer toute initiative, on est impressionnée par l’appel à la quasi-paralysie qu’elle prône.

Pour une fois que l’Occident est au piloris devant un virus et est comme tout le monde sans réponse claire, sans aucun remède efficace doit-on en attendant un hypothétique vaccin ou remède que les pauvres n’auront qu’une ou 2 décennies après eux continuer dans l’inaction. Combien d’africains sont morts du Sida alors qu’en Occident on détenait les antirétroviraux ?

Alors on ne peut que dire aux « grands savants » blancs laissons nous mourir en paix en buvant les plantes médicinales qu’on peut avoir par nous même, revenez nous voir quand vous aurez trouvé les remèdes qu’on ne pourra de toute façon pas payer.

A y’an toy, a y’an bla an ka nina kili.

Enterrez vos morts qu’on pleure malgré tout avec vous.

Source R.Dée

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