Echos des tribunaux.

La justice est rendue au nom du peuple, il est donc très important que la presse rende compte des affaires qu’on y traite et aussi des verdicts qu’on donne. La justice poursuivant le  crime et les criminels poursuivant leurs objectifs.

Quant à nous à Radio Guintan nous maintiendrons notre présence auprès des cours et tribunaux avec comme seul objectif de rendre compte au public. « Ni ma siran ka kè an te siran ka fô ».

Fadima Kanté : elle utilise une enfant pour voler.

Fadima Kanté commerçante de Boulkassoumbougou a soustrait frauduleusement la somme de 1200000f FCFA (un million deux cent mille francs CFA) au détriment de la dame Mariam Sidibé commerçante et sa voisine dans le même marché. Pour ce faire Fadima Kanté a incité la nièce de sa voisine qu’elle avait mise sous influence à voler l’argent de la tontine (pari wari) et aussi une partie de ses recettes et à les lui rendre. Pour encourager la petite fille à continuer de voler elle lui achetait à manger des friandises et des jouets et d’autres bricoles.

Pour compléter son butin Fadima Kanté prenait à crédit les marchandises de Mariam Sidibé qui a eu le malheur de s’absenter pendant un mois. Un délai plus que suffisante pour que la commerçante devenue délinquante puise accomplir ses forfaits. A la barre dame Kanté a reconnu les faits et payer une caution de 700000 FCFA pour obtenir sa libération conditionnelle mais les mois passèrent sans que la victime ne récupère le reste de ses fonds. Retour devant le tribunal de la CI qui cette fois-ci exige le paiement du total de la somme.

N’ayant pas les moyens de rendre le reste de l’argent soit 500000 FCFA la voleuse est retournée  à  Bolé pour long séjour.

Affaire de chaises. : L’employé volait son patron.

Monsieur Sady Kouma est un opérateur économique résident à Boulkassoumbougou, il loue des chaises et des bâches pour les cérémonies. Pour garder ses chaise et bâches ainsi que ses fers de soutien  il a recruté  un jeune homme du nom Ibrahim Nahou.  Pour autant les vols de matériels ne cessèrent pas étonné il installa une vidéo-surveillance. Quelle ne fut sa surprise de découvrir sur les images son employé et ses complices en train de voler son matériel de travail.

Le préjudice constaté est de 40 chaises en plastique, 2 bâches et un n0

Assigné devant le tribunal de la CI M Nahou  a reconnu les faits et  demandé sa mise en  liberté conditionnelle. Pour ce faire a réclamé  une caution de 500000 FCFA, une somme que l’intéressé n’avait pas en sa possession. Ibrahim Nabou a été reconduit à la M.C.A, maison d’arrêt et de correction de Bamako où il méditera sur ses actes.

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